Témoignage du Cardinal STANISLAW DZIWISZ, secrétaire de Jean-Paul II,

Quelques morceaux choisis

 

« Je compte beaucoup sur la prière des malades, sur l’intercession auprès de Dieu de ceux qui souffrent. Ils sont si proches du Christ ! Et je m’approche d’eux, conscient que le Christ est présent en eux. »

« N’oubliez pas les malades et les personnes âgées, n’abandonnez pas les handicapés et les malades gravement atteints. Ne les reléguez pas en marge de la société. Car si vous le faites, vous ignorez qu’ils incarnent une vérité importante. Les malades, les vieillards, les handicapés et les infirmes nous apprennent que la faiblesse est une partie créative de la vie humaine et que la souffrance peut être acceptée sans perte de dignité. La sagesse de Christ et la puissance du Christ sont visibles dans la faiblesse de ceux qui participent à ses souffrances. »

Les nombreuses rencontres de Jean-Paul II avec les malades et son expérience personnelle de la souffrance ont trouvé leur expression dans la lettre apostolique Salvifici doloris.

Le Saint-Père y exprime le sens chrétien de la souffrance qui, vécue avec le Christ crucifié et ressuscité, acquiert une énorme valeur spirituelle, devient un bien spirituel pour l’Eglise et pour le monde, ouvre devant l’homme les trésors de la Rédemption et de la Grâce.

A la lumière de la lettre de Jean-Paul II, la souffrance n’apparait pas comme un évènement négatif, mais elle est considérée comme une « visite de Dieu », donnée pour « faire naître des œuvres d’amour à l’égard du prochain, pour transformer toute la civilisation humaine en civilisation de l’amour ». Le monde de la souffrance humaine ouvre la voie au monde de l’amour humain.

La parabole du bon Samaritain appartient à l'Evangile de la souffrance. Elle indique, en effet, quelle doit être la relation de chacun d’entre-nous avec le prochain en état de souffrance.

Il nous est interdit de « passer outre », avec indifférence, mais nous devons « nous arrêter » auprès de lui. Le bon Samaritain, c’est toute personne qui s’arrête auprès de la souffrance d’un homme, quelle qu’elle soit. S’arrêter ainsi, ce n’est pas faire preuve de curiosité mais de disponibilité. Une disponibilité du cœur qui s’ouvre et qui est capable d’émotion. Il importe donc de développer en soi cette sensibilité du cœur, qui témoigne de notre compassion pour un être souffrant.

 

 

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