Rendez-vous avec ... le P. Gabriel Tankwa

Le P. Gabriel, de la communauté des Prémontrés, administrateur du doyenné de Cousance, vient de publier deux ouvrages aux Editions de L’Harmatan.

 

Voulez-vous rappeler le titre exact des deux ouvrages que vous venez de faire paraître ?






Le titre du premier ouvrage est Perfectae Caritatis et la spiritualité des chanoines réguliers de Prémontré. Le titre du deuxième ouvrage est L’inculturation des Vêpres chez les chanoines réguliers de Prémontré en République Démocratique du Congo.

Le thème que vous traitez nous ramène à l’essentiel : la vie spirituelle. Que diriez-vous aux chrétiens insatisfaits de leur vie spirituelle, qu’ils pourraient juger pauvre ou desséchée ?

Dans mes livres surtout le premier « Perfectae Caritatis et la spiritualité des chanoines réguliers de Prémontré », je parle de la vie spirituelle chrétienne. Celle-ci se définit comme l’expression de créer un lien où de vivre en relation permanente avec le Christ en vue du royaume des cieux. Cette relation dans la suite devient un projet de vie. Dans la vie, amener n’importe quel projet à son terme demeure toujours une chose difficile. Il ne faut donc pas se décourager, ne pas s’arrêter en cours de route, quelles que soient les difficultés.

Saint Benoît demandait aux moines de prier et de travailler. Que disait Norbert, le fondateur de votre ordre, en matière de prière ?

Saint Norbert, comme les autres saints fondateurs des anciens ordres religieux en particulier saint Benoît, demande aussi aux chanoines de travailler et de prier. Saint Norbert demande aux Prémontrés de prier avec ferveur. Il ramène la notion de la prière à la célébration liturgique de l’Eucharistie et des offices divins. Il demande aux chanoines de les célébrer avec solennité, ferveur, beauté et éclat. C’est dans cette perspective que circulait un dicton selon lequel : « Aux Franciscains Dieu a confié le chemin de la croix ; aux Dominicains le Rosaire ; aux Prémontrés la messe ».

Ici, beaucoup ont perdu le sens de la prière. De même qu’ils ne savent plus prier. Que pensez-vous leur dire ?

Beaucoup de gens ont perdu le sens de la prière et qu’ils ne savent plus prier. A ce sujet il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. L’un parmi tant d’autres est que, les gens sont découragés par des célébrations austères, sans ferveur et sans beauté qui n’attirent pas à la prière. De ce point de vu la faute nous incombe à nous prêtres. Toutefois la prière c’est dialoguer avec le Seigneur. Celui qui perd le sens de la prière, perd d’être en relation dialoguée avec celui-ci. A ceux qui ont perdu le sens ou le goût de la prière je leur demande de faire l’effort chaque jour de dialogué avec le Seigneur ; parce que notre vie en dépend.  


Propos recueillis par Pierre Compagnon

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